Meurtre d’Angélique. Faut-il rendre accessible le fichier des délinquants sexuels comme aux États-Unis ?

Publié le 2 mai 2018

Après le meurtre de l’adolescente de 13 ans, violée et tuée par un voisin, c’est l’incompréhension à Wambrechies (Nord), alors que le meurtrier présumé était inscrit au fichier national des auteurs d’infractions sexuelles. Certains réclament la publication de cette liste comme c’est le cas aux États-Unis, d’autres appellent à la vigilance contre un risque de dérives.

Le meurtre d’Angélique, 13 ans, par un voisin qu’elle connaissait à Wambrechies (Nord), a ému des milliers de personnes. Mardi, ils étaient 3 300 à participer à une marche blanche en hommage à l’adolescente, violée et tuée, le 25 avril. L’agresseur présumé, qui est passé aux aveux dimanche, avait déjà été condamné pour « viol avec arme sur mineure de moins de 15 ans » et « atteintes à la pudeur aggravée » en 1996.

Il était d’ailleurs inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAISV). Après l’émotion, des voix s’élèvent pour réclamer la publication de cette liste, qui répertorie les délinquants sexuels comme c’est le cas aux États-Unis ou au Royaume-Uni.

Véritable « chasse aux délinquants sexuels » aux États-Unis

Un simple moteur de recherche et en quelques secondes vous pouvez dans certains États des États-Unis découvrir si un délinquant sexuel habite à proximité de chez vous. « Une population informée c’est une population en sécurité », écrit le ministère de la sécurité publique de l’Arizona sur son site en guise d’introduction.

En Alaska, une carte permet de localiser les individus près de chez vous qui ont déjà été condamnés. Il suffit de taper votre adresse et vous avez la fiche d’identité du délinquant sexuel avec sa photo, sa date de naissance, son adresse ainsi que le motif et l’année de sa condamnation.

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