Dans l’Oise, le woofing attire des Parisiens en quête de nature

Publié le 19 août 2019

Le woofing, ce concept né en Angleterre qui permet de bénéficier du gîte et du couvert gratuitement en échange de travaux, se développe dans le département et attire de plus en plus de citadins.

Tailler des arbres, cultiver le potager ou encore réparer des vélos. Quelques heures par jour de petits travaux dans une ferme ou dans des jardins biologiques contre le gîte et le couvert, voilà le principe du woofing. Le concept est né de l’autre côté de la Manche dans les années 1970. Aujourd’hui il se développe partout en France et notamment dans l’Oise, où de plus en plus de citadins, viennent passer quelques jours ou quelques semaines à la campagne.

C’est le choix qu’a fait Charles-Eliott pour ses vacances. Étudiant en biologie et habitant la région parisienne, il est venu se poser une quinzaine de jours chez Hermine Williams, à Sacy-le-Petit. « Je trouve ça important de s’éloigner de son quotidien et de faire des choses plus terre à terre. » Le jeune homme de 24 ans se déconnecte de la vie parisienne et prend du recul sur son quotidien. « On est loin de la société de consommation où on a tout et tout de suite. Ici, on se rend compte de tout le travail qu’il faut faire pour avoir une tomate dans son assiette. »

Le retour à la terre c’est aussi ce que recherche Sébastien, venu avec sa femme et sa fille de 4 ans.« On aurait pu partir en vacances à la mer comme tout le monde, mais on s’est dit pourquoi ne pas aller dans un lieu qui a du sens », explique le Parisien. Un lieu d’apprentissage idéal pour leur petite fille. « Tout à l’heure elle était en train de nous regarder piquer des œillets, elle a manipulé la terre. C’est un retour aux choses simples qu’il faut qu’elle apprenne à son âge. »

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